On approfondit le travail.

La soirée d’hier s’est ponctuée par un tour de table sur les moments phares de la journée : il est ressorti de la discussion que les Français ont particulièrement apprécié la grande liberté dont ils ont pu bénéficier dans leur travail : choix de leur thématique de travail sans contrainte d’un certain nombre de personnes dans le groupe, support libre (émission télé, quiz, micro-trottoir, affiche, brochure, etc…) et gestion en parfaite autonomie de leur temps de recherche et de conception.
« Finalement quand on nous laisse le choix, on travaille plus volontiers sur les choses qui nous intéressent réellement » a même souligné Elise, une élève de Recey-sur-Ource.

Matis, Enzo, Charlotte et Ambre ont tous les quatre décidé de se pencher sur la thématique de l’eau. Ils ont choisi de réaliser un diptyque sur l’élévation du niveau de la mer, ses conséquences et les solutions pour y remédier et les problèmes que posent la surconsommation d’eau, notamment dans la production.

Ce mardi matin, après un petit déjeuner copieux, bien que végétarien (en accord avec la thématique durable de cette semaine), les élèves ont entamé la journée par un « bingo du développement durable » bilingue. Les élèves devaient se poser des questions et apprendre à se connaître mieux à travers leurs habitudes quotidiennes. S’en est suivi un petit débriefing durant lequel les élèves se sont fixés des objectifs simples et réalistes pour agir de manière plus durable cette semaine (débrancher les chargeurs de portable, utiliser des gourdes plutôt que des bouteilles d’eau jetables, couper le chauffage lorsqu’ils sortent de leur chambre, etc…).

Au terme de cette animation, les groupes de travail se sont reformés et ont entamé la phase pratique de la réalisation qu’ils devront présenter ce soir.

Mardi soir, les élèves ont présenté en groupe leurs productions : de l’exposé classique, au micro-trottoir en passant par la reconstitution d’une émission de télévision ou même une série photo très créative illustrant des performances artistiques et métaphoriques : tous ont donné le meilleur d’eux-mêmes au travers de leurs projets ambitieux.
Alors qu’aucune contrainte de langue n’avait été formulée, tous les français ont souhaité réaliser et présenter leur travail en allemand : une tâche vraiment ardue lorsqu’il est question de sujets aussi sensibles que l’augmentation du niveau de la mer, la répartition équitable des ressources aquatiques sur la planète ou encore l’impact de la consommation de viande sur l’environnement.

Après avoir terminé le travail de recherche et de préparation des projets, tous sont partis l’après-midi au centre-ville de Bremerhaven pour interviewer des passants (toujours en allemand et sans aide évidemment !).
Lorsque le jour a commencé à décliner, tout le monde s’est accordé une petite pause bien méritée au marché de Noël de la ville. Entre odeur de cannelle et chalets richement décoré, les jeunes ont pu profiter de cette ambiance festive typiquement allemande.
De retour à l’auberge de jeunesse, les élèves ont pu déguster un « Abendbrot » : le traditionnel repas du soir constitué de pain agrémenté de divers légumes, fromages, produits à tartiner.
Comme à l’accoutumée maintenant, ils se sont enfin retrouvé dans la salle de séminaire après dîner pour faire le bilan de la journée et présenter leurs travaux devant toute l’assemblée.

Demain les attend une visite à la « Klimahaus » (la maison du climat) : un musée interactif qui promet d’être riche en informations et en découvertes.